Fatigue: et si c’étaient les hormones?
L’HYPOTHYROÏDIE
Les hormones thyroïdiennes, contrôlent l’état énergétique de l’organisme, sa chaleur et l’utilisation des sucres, graisses et protéines apportés par l’alimentation. L’insuffisance thyroïdienne s’accompagne souvent d’une prise de poids, d’une tendance à la constipation et d’une frilosité accrue. Mais surtout, elle provoque une intense fatigue.
L’HYPOCORTICISME
Le cortisol est secrété par les glandes surrénales qui, lorsqu’elles sont défaillantes, provoquent une intense fatigue. Le déficit en cortisol entraîne souvent une perte de poids et parfois des vertiges.
LE DIABÈTE
Chez les personnes atteintes d’un diabète de type 2, le pancréas ne secrète pas suffisamment d’insuline et, dans d’autres, l’organisme y résiste.
UN DÉFICIT EN HORMONES SEXUELLES
Lorsqu’un déficit en hormones sexuelles survient chez les femmes jeunes, celui-ci perturbe le cycle menstruel et la fertilité. A la ménopause, l’arrêt de la production d’œstrogènes et de progestérone provoque des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale, des douleurs articulaires ou une prise de poids qui accentuent la fatigue.
Chez les hommes, la déficience en testostérone peut être due au vieillissement, à un traumatisme, ainsi qu’à une atteinte des testicules à la suite d’un accident ou d’une maladie auto-immune. C’est alors l’éreintement qui prédomine.
Un traitement apportant les hormones manquantes soulage les symptômes, y compris la fatigue.
Illustration: Freepik
Texte: Planète Santé
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